VIDEO: Surmonter la peur de l’échec, le challenge du manager moderne

VIDEO: Surmonter la peur de l’échec, le challenge du manager moderne

« Savoir affronter l’échec est une compétence majeure pour les leaders et entrepreneurs modernes ». Voici l’un des enjeux majeurs du management selon Fabrice Cavarretta. Pourtant, malgré l’intérêt croissant du monde corporate pour cette « connaissance de l’échec » comme en témoigne le développement des Fail Confs, beaucoup reste à faire pour que les mentalités évoluent.

Pour expliquer cette crainte de l’échec, Fabrice Cavaretta met en exergue les faiblesses du management traditionnel. Selon lui, le manager n’y est qu’une roue d’un engrenage visant au résultat. La fiabilité est alors la valeur première et l’échec, l’ennemi à combattre. Pourtant, un tel système ne prend pas en compte l’importance qu’il y a à avoir des difficultés, à tâtonner, à expérimenter. Un créatif ne doit-il pas explorer le champ des possibles avant de définir clairement ses concepts ? Un entrepreneur ne doit-il pas essuyer nombre de refus et de contrariétés avant de mener à terme un de ses projets ?

 « On sélectionne les managers sous le culte de la bonne réponse »

Le paradigme dominant dans notre société est celui de Taylor. Le manager doit optimiser, prévoir et être le plus fiable possible. Il y a « une bonne réponse à trouver » et le hors-piste se fait rare, voire inexistant. Selon Fabrice Cavaretta, ce culte du prévisible remonte à notre système éducatif qui gratifie davantage le résultat que la recherche du résultat : le bon élève doit attendre le bon résultat sans embuche. De l’école primaire jusqu’au top management en passant par les Grandes Ecoles, nous nous retrouvons avec des personnes qui n’ont quasiment jamais eu à faire face à l’échec et peu enclins à prendre des risques. La conséquence ? Un manque d’innovations et d’adéquation avec le monde d’aujourd’hui.

Le manager moderne doit donc sortir d’une logique prévisible pour aller vers une stimulation continue des possibilités qui s’offrent à lui et ce malgré la prise de risque et la crainte de l’échec : « Il est temps que nous formions nos futurs managers à regarder l’échec dans les yeux ».

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