1. Être actif dans la blogosphère
Entretenir un blog c’est une bonne stratégie car la rédaction aide à clarifier ses idées.
En mettant ses idées dans le domaine public, un blog peut aussi susciter dialogues et échanges, et contribuer à mieux les reformuler. De plus, un blog peut aider à construire l’image d’une personne en tant qu’expert. Mais avant tout, il permet de découvrir la difficulté de susciter de l’intérêt pour ses idées. En tâtonnant, on apprend ainsi à mieux s’adresser à notre auditoire.
En classe, je pousse mes étudiants à se lancer dans la blogosphère et parfois il y a un effet domino : lorsqu’un élève commence à partager son travail, d'autres sont incités à le suivre. Aujourd'hui, il existe de nombreux outils qui permettent de se lancer facilement dans la blogosphère – par exemple Wordpress et Blogger – il n'y a donc plus d'obstacles techniques.
2. En vidéo, se concentrer sur l'essentiel
Plus l’information est digeste, plus il est facile de la partager. C'est pourquoi les vidéos courtes reçoivent plus de visites. De nouveaux outils comme le streaming en direct sur YouTube pourraient être tentant, mais les vidéos « how to » sont souvent plus efficaces. Les webinars répondent aux mêmes règles : il n'est pas toujours facile d’avoir l’ensemble de son public cible lors d’une intervention en direct et souvent, ceux qui ne peuvent pas y participer pour des raisons de timing, ne vont pas regarder la vidéo du Webinar en entier. Il est alors d’autant plus juste de dire que la longueur de la vidéo optimale est d'environ 3 à 4 minutes.
3. Organiser davantage de réunions virtuelles
Se retrouver pour faire du brainstorming n’est pas toujours évident, surtout lorsqu’on est plusieurs.
Les outils de réunions virtuelles, tels que les Google+ Hangouts, sont très efficaces parce qu’ils permettent de répondre aux contraintes géographiques. D’ailleurs, il est souvent plus facile de monter une réunion virtuelle parce que les temps de déplacement ne sont plus à prendre en compte.
Mais, contrairement à une conférence téléphonique traditionnelle, les interlocuteurs se voient ce qui rend la réunion plus dynamique.
4. Trouver un équilibre micro -blogging
Au bureau comme dans la salle de classe, Facebook et Twitter sont trop souvent considérés comme des distractions. C'est frustrant de regarder par dessus l'épaule de quelqu'un et que l’on voit qu’il est en train de regarder son profil personnel au lieu d’écouter un intervenant lors d’une conférence ou un collègue lors d’un meeting.
Cependant, nous ne pourrons jamais complètement interdire les réseaux sociaux à l’université et au bureau. Il est alors plus important de se demander comment concilier les deux. Une façon de le faire est d’engager des échanges fructueux sur ces sites. Un employeur pourrait ainsi encourager les employés à faire des « live Tweets » lors d'une conférence afin de partager leurs connaissances avec le reste de l'équipe en temps réel. Dans la salle de classe, certains professeurs animent des débats à travers Twitter et surmontent ainsi la difficulté d’enseigner à un grand groupe.
De plus, n'oublions pas que l’utilisation de Facebook et Twitter n’est pas forcément chronophage. Il existe des tableaux de bord tels que HootSuite qui permettent de planifier les tweets et postes en avance. Par exemple, je peux planifier mes mises à jour de statut sur Facebook pour que mes ex-étudiants aux États-Unis arrivent à les lire quand ils arrivent au bureau ou prennent leur pause déjeuner. Je planifie aussi mes Tweets parce que certains de mes followers sont en Europe et je veux qu'ils lisent ces Tweets. Ainsi, en utilisant ce genre de tableaux de bord nous réalisons deux choses :
a) un gain de temps,
b) nous pouvons planifier la publication d'informations plus attentivement.
Je connais un blogueur qui écrit tous ses posts les dimanches puis il les poste automatiquement tout au long de la semaine.
5. Communiquer un mélange de contenus partagés et de contenus originaux
Je dirais que les gens apprécient les contenus originaux et uniques. Cependant, cela est chronophage et nécessite beaucoup de structure dans la façon dont nous pensons et travaillons. Je dirais que le mix 10% de contenus originaux pour 90% de contenus partagés est une répartition raisonnable. Pour le contenu original, il faut garder à l'esprit l’expression : «l'histoire émotionnelle». Les gens aiment les histoires et ils aiment encore plus les histoires grandioses.
En dehors de cela, les gens aiment aussi lire et répandre quelque chose qui peut améliorer leur statut social. Ils veulent partager des articles spirituels et non des articles banals et ennuyeux. Ils veulent avoir l'air intelligent auprès de leurs pairs et c'est pourquoi ils aiment partager des contenus intelligents. En tant que professeur, j'ai utilisé l’aspect "pratique " du contenu à mon avantage. Mon billet de blog le plus lu a été consulté quelques 30 000 fois. Il donne essentiellement 4 exemples d'une matrice de stratégie de marketing commune appelée « Ansoff Matrix ».
Si on le recherche sur Google, il y a des chances que le lien sorte dans le top 3.