Extrait du livre Blanc « 612 rencontres sur les réseaux sociaux », par Alban Jarry, Viviane de Beaufort et al
Les réseaux sociaux permettent de s’affranchir des contraintes de temps, contraintes particulièrement fortes pour les femmes, encore aujourd’hui du fait de leurs vies multiples. Elles les utilisent donc tout particulièrement. C’est pour elles un formidable outil car la virtualité leur donne un sentiment de moindre exposition : être visible sur Linkedin ou Twitter est plus facile pour celle qui a du mal à se mettre en avant et se valoriser, l’écran de la virtualité que le web offre lui sert de protection. Ayant parfaitement saisi l’intérêt d’être visible sur le web pour selon acquérir une réputation d’expert, se faire repérer pour un poste ou encore porter leur entreprise ou une cause, certaines hésitent cependant encore tandis que d’autres s’étant lancées gambadent allègrement et avec virtuosité jusqu’à obtenir le statut d’influenceurE.
Quelques conseils de base à celles qui balbutient…Adopter une stratégie pour sa présence en ligne
La cartographie de son identité numérique est à faire pour savoir où l’on en est (réputation, citation, liens) et se fixer des objectifs d’évolution en choisissant, parmi la multitude d’outils, au moins les incontournables comme LinkedIn. Sur LinkedIn (comme sur tous les autres), il s’agit de monter progressivement en gamme: travailler son profil car le CV en ligne n’est pas attrayant, poster régulièrement, partager les informations, traiter vite les demandes de mises en relation, adhérer à des groupes thématiques correspondant à ses centres d’intérêt et qui constituent des réseaux virtuels en tant que tels.
Et peut-être selon son expertise et son degré d’engagement créer un groupe autrement dit construire son réseau. En ce cas, il faut veiller à la qualité des recrues et des échanges – pourquoi pas avoir une charte éthique par exemple ? C’est ce que j’ai décidé de faire sur le groupe Administratrices et Dirigeantes et je n’hésite pas à « virer » des posts qui ne sont pas dans l’esprit du blog et à avertir gentiment les membres. Le relais sur un compte Twitter se fait avec la même démarche : partage d’informations, liens avec des personnes. Selon la dynamique créée, on devient sur un ou des thèmes une référente…
Ne pas oublier qu’on s’adresse à des personnes, rester modéré et courtois. Parfois, le contact virtuel devient une relation réelle, car si les personnes apprécient ce que vous partagez, elles proposent de vous rencontrer. Avoir en tête les avantages, mais être conscient du degré d’exposition : une information ou une opinion postée sur les réseaux sociaux n’a pas la même portée qu’une phrase déplacée dans une réunion à 3… pas de cercle clos, de frontières, l’immédiateté, la vitesse de propagation… Les avantages sont aussi des risques à maitriser.
Un choix vertigineux de possibilités
Et pour celles qui se prennent au jeu, malgré le temps que ça prend on peut pas à pas :
Créer un blog (investissement important), poster des travaux sur Slide share (expertise) ou à tout le moins poster des Pulse- petits articles de fonds illustrés, réaliser des vidéos à poster sur YouTube, s’égarer sur Facebook qui compte de plus en plus de pages professionnelles, poster des photos ou des infographies sur Pinterest, des photos commentées sur Instagram, rejoindre Google et des Google groups. C’est tout un monde qui s’ouvre et derrière des hommes et des femmes sans leurs postures habituelles car le WEB décontracte.
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